28 décembre 2006

25 décembre 2006

The Godfather of Soul : 1933-2006



Le parrain a montré la voie pendant des décénies, à ses filleuls désormais de prouver qu'ils sont dignes de lui et de reprendre le flambeau. Lourde responsabilité...



James Brown, rest in peace

23 décembre 2006

Christmas spirit







C'est juste histoire de se mettre dans l'ambiance...

17 décembre 2006

Knicks basketball 202



S'ils ne sont pas capables de gagner un match à domicile, que les Knicks apprennent au moins à perdre avec dignité...

16 décembre 2006

13 décembre 2006

Less du Neuf et Hocus Pocus : deux bonnes raisons d'écouter à nouveau du rap français

Dur, dur au XXIe siècle de trouver le "rap français de demain" dont on avait tant rêvé. Heureusement, dans leurs coins, des lyricistes passionnés continuent d'affiner leurs plumes et de gonfler leurs beats à l'hélium. Hocus Pocus et Less du Neuf ont des parcours différents mais partagent, semble-t-il, une certaine idée du Hip Hop et de la responsabilité que cette culture place sur les épaules de ceux qui s'en revendiquent.

Chacun à leur manière, ils s'efforcent de faire avancer "le truc" dans une direction dont ils n'auront jamais à rougir... pas simple à l'heure où le rap de France s'empêtre dans des clichés de plus en plus navrants. Or il se trouve justement que ces deux groupes sortent chacun un album en cette fin d'année 2006.

Pour Less du Neuf, il s'agit de Tant qu'il en est [encore] temps, une mixtape signée DJ Lusitano, sur laquelle on retrouve l'essentiel des a capelas de leur dernier opus (l'excellent Tant qu'il en est temps), plaqués sur de instrumentaux US. Un exercice de style intéressant, même si les productions originales de DJ Ol’ Tenzano n'ont rien à envier à celles de DJ Premier, Havoc ou du D.I.T.C., qui prêtent ici leurs beats aux lyrics de Kimto et de Jeap12.

LESS DU NEUF & DJ LUSITANO, Tant qu'il en est [encore] temps, Le Val Music/2Good
LESS DU NEUF, Tant qu'il en est temps, Le Val Music/2Good
www.lessduneuf.com
www.myspace.com/lessduneuf




Quant à Hocus Pocus, ils sortent, le 26 décembre prochain, la réédition de leur premier album, 73 touches, agrémenté de sept remixes et inédits percutants. Un vrai petit bonheur à ne rater sous aucun prétexte. Si vous voulez savoir tout le bien que nous avons pensé de l'album, jetez donc un œil ici. Et si vous avez déjà en votre possession la première version de ce LP, "Dig This, "J'attends remix" ou les titres avec Kohndo et Mr. J. Medeiros, des Procussions, devraient vous convaincre, à eux-seuls, d'investir aussi sec une partie de vos euros de Noël...

HOCUS POCUS, 73 touches, On And On/U.L.M.
www.hocuspocus.fr
www.myspace.com/hocuspocushiphop

11 décembre 2006

Le Top 10 de Tyler pour 2006

Avant de passer dans l'année "double James Bond" (2-007), voici le moment idéal pour jeter un coup d'oeil dans le rétro et voir quels sont les albums qui, pour Tyler, ont défini le son de 2006.

SELF SCIENTIFIC
Change
(Angeles Records/Nocturne/On The Corner)
Damn, those guys ain't no joke ! Tout droit sortis de L.A., Chace Infinite et DJ Khalil, alias Self Scientific, sortent un album énorme. Lyrics intelligents, présence au micro de véritable vétéran, beats innovants et percutants, cet album met un sacré coup de pression. On sent chez Khalil les influences musicales de New York et de Los Angeles, mais le bonhomme se crée un son à lui, une nouvelle voie totalement originale. Quant à Chace, le gaillard s'adapte à toutes les situations : compteur d'histoires (l'excellent "Live & Breathe"), MC conscient ("Change"), cracheur de rimes de haut niveau ("King Kong", "Futurist"…), rien ne lui est impossible. L'osmose entre les deux partenaires est idéale et laisse présager de bien belles choses pour la suite. A ne pas manquer !

J-DILLA
Donuts
(Stones Throw/PIAS France)
Dernier album à être sorti du vivant de Jay Dee, Donuts a fortement marqué les esprits, tant par sa qualité propre que par sa valeur testamentaire. Dans quelle direction Jay allait-il ensuite s'engager, y a-t-il réellement des messages à déchiffrer entre les titres des morceaux et les extraits de conversations qui parsèment le disque ? Autant d'interrogations laissées sans réponses. La seule certitude, c'est que Dilla était bien l'un des plus grands comme le démontre à l'évidence ce LP, qui n'a d'ailleurs rien d'un album instrumental classique. A la différence des beats-cd's habituels, chaque titre est structuré de façon minutieuse et semble porter en lui une histoire ou un sentiment fort et précis. A écouter et à réécouter sans relâche car Donuts est loin, très loin, d'avoir livré tous ses secrets...

KOHNDO
Deux pieds sur terre
(Green Stone/Ascetic Music)
Depuis son départ de La Cliqua, il y a déjà plusieurs années, Kohndo n'a cessé de prendre de l'altitude. En dépit de son titre, ce nouvel album lui permet de décoller une bonne fois pour toutes. Une plume fine et affûtée, des beats empreints de soul et de jazz, des scratches qui électrisent, une voix qui accroche l'oreille et un flow limpide qui ferait même oublier la technicité de son écriture, Kohndo a visiblement tout compris. "Faiseur de pluie", "Qui nous représente ?", "Microphoné sans holster", "Antidote", ce LP regorge de petites pépites qui se révèlent à chaque nouvelle écoute. Les participations de Slum Village et de Dwele finissent de faire de ce disque une totale réussite.

EL DA SENSEI
The Unusual
(Fat Beats/2Good)
Retour gagnant pour l'ancien des Artifacts. El Da Sensei nous sort un album "à l'ancienne" qui n'aurait pas déparé s'il était paru à le fin des années 90. Les beats sont percutants et bien choisis (Illmind, J-Rawls, K-Def, DJ Revolution…), les invités peu nombreux mais talentueux (O.C. et Sean Price) et le MC hôte particulièrement en verve. Une combinaison idéale qui réjouira sans aucun doute les fans du gaillards, notamment à l'écoute de titres tels que "Gunblast", "Hold On", "Crowd Pleasa" ou encore "Lights, Camera, Action". Du bon gros son comme on l'aime, le tout à la sauce Newark.

AMMONCONTACT
With Voices
(Ninja Tune/Ping Pong)
La collaboration de Carlos Niño avec je jazziste Dwight Trible nous avait tellement séduite qu'on attendait avec impatience de voir dans quelle direction il se dirigerait ensuite. Finalement, c'est avec son groupe Ammoncontact que Mister Niño remet le couvert. Ce nouvel opus leur permet d'inviter une tripotée de vocalistes, de lyricistes et de musiciens en tous genre à venir poser sur leurs prods Hip Hop-jazzy-electroniques. Dwight Trible, Lil' Sci, Brother J, Yusef Lateef, Daedelus, Abstract Rude, Prince Po et bien d'autres encore se sont donnés rendez-vous sur ce très beau disque, diversifié et surprenant à souhait. Encore une bonne pioche signée Ninja Tune.

ROCE
Identité en crescendo
(No Format/Universal Jazz)
Rocé a pris son temps, mais ça valait le coup. Presque cinq ans après Top Départ, Identité en crescendo se place sur un tout autre plan. Fini le rêve d'être un rappeur apprécié de son microcosme, Rocé veut être une voix reconnue par tous ceux qui ont un cœur, une conscience et une paire d'oreilles bien accrochée. Largement inspiré par l'attitude et les valeurs du free-jazz, il n'a pas hésité à collaborer avec des légendes du genre, tels qu'Archie Shepp, Jacques Coursil ou Antoine Paganotti. Acide et pertinente, sa plume cherche à toucher "l'un" pour atteindre "le multiple". Des titres tels que "Ce que personne n'entend vraiment", "Aux nomades de l'intérieur", "Seul" ou "Amitié et amertume" placent Rocé dans une case à part…

GNARLS BARKLEY
St. Elsewhere
(Warner Music)
D'un côté, l'un des producteurs les plus hype et intrépides du moment (Danger Mouse), de l'autre un rappeur/chanteur aussi talentueux que sous-estimé (Cee-Lo). Le résultat de leur rencontre ? Un album complètement fou et délirant qui va de la soul au rock en passant par à peu près toutes les fusions possibles et imaginables. Le premier single, l'incroyable "Crazy" a rendu complètement dingues les Anglais, au point de faire monter en flèche le buzz de ce duo de choc qui n'a décidément pas froid aux yeux. Gnarls Barkley est prêt à vous rendre craazzayyy !

EXILE
Dirty Science
(Sound In Color)
Que ce soit avec son groupe, Emanon, ou par les prods qu'il réalise pour d'autres artistes ("Pearly Gates" sur le dernier Mobb Deep notamment), Exile devrait faire pas mal de bruit dans les années à venir. Son premier album solo, Dirty Science, met la barre très haut pour les apprentis producteurs. En 19 titres, le beat-maker californien fait une petite démonstration de diversité et d'efficacité. Il faut dire également que la liste d'invités (Slum Village, Ghostface Killah, Oh No, M.E.D., Kardinal Offishall…) lui permet de s'éclater comme il faut et de faire passer ses instrus à un autre niveau. Un premier LP qui promet…

LUPE FIASCO
Food & Liquor
(Atlantic/Warner)
Lupe Fiasco a de nombreuses qualités mais celle qui le différencie certainement le plus des autres rappeurs, c'est qu'il n'a pas peur d'être différent ! De la pochette au choix des prods, en passant par l'image de jeune homme bien sous tout rapport, voire même de "nerd", qu'il s'est forgée, Lupe se pose comme un artiste à part, avec son univers propre et sa personnalité. On attendait peut-être presque trop de ce premier album, mais l'animal réussit malgré tout à nous satisfaire et à s'imposer comme un MC avec lequel il faudra désormais compter. Kick, Push, Kick, Push, Kick, Push…

J-DILLA
The Shining
(BBE)
Il aura fallu le décès prématuré de Jay Dee pour que le monde reconnaisse enfin son génie. Cet album posthume permet de prendre une dernière fois la mesure de son talent. A-t-on déjà vu un producteur Hip Hop avec une palette aussi large que celle de J-Dilla ? Sans doute pas. Sur cet album, on retrouve toutes les facettes de son style. Rugueux ("Jungle Love", "Over The Breaks"), mélodique ("So Far To Go, Love"), spatial ("Dime Piece", "Love Movin'") mais toujours percutant et DOPE !!! Disciple de Tribe, Pete Rock et les autres, Jay est parvenue à amener leur science du sampling vers des sommets qu'ils n'avaient jamais entrevus. La légende de Dilla continue de s'écrire…

04 décembre 2006

Elzhi : Le MC le plus sous coté du monde !


Ok, ok, ok. Quand on prononce le nom de Slum Village, la personne qui vient immédiatement à l'esprit c'est bien sûr Jay Dee. Et c'est normal.

Sans son génie, Slum V n'aurait même sans doute jamais sorti d'album et vous ne seriez pas en train de lire ces lignes. Mais depuis que Dilla a quitté le groupe (et depuis sa mort), il existe une autre raison de se réjouir à chaque nouvelle sortie du crew de Detroit : Elzhi !

Depuis qu'il a rejoint le groupe (c'est à dire à partir de l'album Trinity), ce ne sont plus seulement les beats qui sont à couper le souffle mais également les flows. Si vous avez un album de S.V. sous la main, réécoutez n'importe lequel de ses couplets et vous verrez ce que je veux dire...

Technique, posé, intelligent, polyvalent, ce mec n'a quasiment aucune faille. Mais, plus que tout, c'est l'incroyable aisance qu'il a à incorporer des structures de rimes complexes dans ses textes qui stupéfie. Une simple écoute du titre "Hiding Place" par exemple, sur l'album The Minstrel Show de Little Brother, suffira à vous éclairer sur le sujet.

Mieux ! Jetez donc un oeil à la vidéo que voici. Il explique tout ça lui-même à la perfection.

03 décembre 2006

Ghost is back !

Booom ! Moins d'un an après avoir sorti l'excellent "Fishscale", Ghostface Killah est déjà prêt à enchaîner avec un second opus chez Def Jam.

"More Fish" devrait sortir ce mois-ci et promet d'être de la même teneur que son prédécesseur. Pour fêter tout ça, voici une petite vidéo CULTISSIME ! C'est un peu "La minute nécessaire de monsieur Cyclopède", mais façon Pretty Toney...

Enjoy!

01 décembre 2006

Nas - The World Is Yours (Q-Tip Remix)

Avant Kelis, avant "Nastradamus", Puffy, will.i.am, les embrouilles avec Jay-Z, les tatouages débiles, la réconciliation avec Jay-Z et tout le reste, quand les téléphones portables ressemblaient encore à des talkie-walkies et que Shaq jouait toujours à Orlando, Nas c'était ça :



"Now the shit is explained/I'm takin niggaz on a trip straight through memory lane"

Knicks basketball 101



Hé, quand on voit à combien d'essais Nate Robinson a eu droit lors du dernier concours de dunk, on peut comprendre qu'il soit surpris que ça ne se passe pas de la même façon en match...

26 novembre 2006

Puzzle : le futur s'écrit toujours en 6 lettres

Après presque six ans d'absence, Puzzle revient en grande forme avec un nouvel album. L'occasion pour Tyler de se poser avec le crew de Simplon.

Lyrics : Théophile Haumesser


Tyler : Où est-ce que vous étiez passés depuis le dernier album ?
Puzzle : Déjà, on a monté notre propre société. Comme on voulait une belle sortie, on a attendu de sentir que des gens étaient motivés autour du projet pour être sûr de se lancer. Mais, entre les deux, on a enregistré au moins trois albums qu'on a jamais sortis. On ne s'est pas arrêté pendant six ans.

T. : C'était quoi l'idée, à la base de ce nouvel album ?
P. : C'était surtout de créer notre propre voie, faire autre chose que ce qui se fait en ce moment. Ce qu'on voulait avant tout, c'était faire quelque chose qui ne ressemble à rien d'autre. C'était un challenge assez compliqué parce qu'on n'avait pas vraiment de références, on a dû se les créer nous-mêmes.

T. : L'humour est très présent dans l'album, c'était une manière pour vous de vous démarquer ?
P. : On a simplement essayé de retranscrire plusieurs facettes de nos existences et l'humour en fait partie. Et puis on s'est rendu compte que l'humour fonctionnait bien quand on le mettait en musique, à condition de ne pas tomber dans un truc potache. Ça permet d'aborder des sujets qui peuvent paraître violents, tout en conservant une certaine légèreté. Là où d'autres groupes de rap préfèrent taper deux fois là où ça fait mal, nous on préfère taper une première fois et ensuite déconnecter le truc pour que ça paraisse un peu plus léger.

T. : Musicalement, l'album a une couleur bien marquée.
P. : Par rapport aux tendances, ce qui est clair, c'est qu'on ne voulait pas d'instrus "synthés". Nous, on est persuadés qu'aujourd'hui encore, les plus gros hits de rap, que ce soit M.O.P., Jay-Z ou 50 Cent, c'est sont des gros samples et ça tombe bien, parce que c'est ce qu'on aime. Sur l'album, on a montré que même en utilisant des samples, on pouvait faire quelque chose de novateur.

T. : On trouve aussi des morceaux comme "Viens me chercher" ou "120 saisons", qui sont vraiment de morceaux d'adultes, alors que souvent, le rap français est vu comme une musique pour gamins.
P. : Oui, c'est vrai. Nous, on est fiers de ça. Aujourd'hui, c'est vrai que les labels essaient avant tout de vendre le rap aux gamins et qu'ils pensent qu'on ne peut pas le vendre aux gens de 25 ou 30 ans. Nous on pense le contraire. C'est possible d'aller de 15 à 30 ans à partir du moment où tes disques passent à la radio et où on peut les entendre.


PUZZLE, Viens m'chercher, Pièce De Collec/Discograph/Ping Pong

www.le-puzzle.com
http://www.myspace.com/puzzlepiecedecollec

20 novembre 2006

The takeover




Hey lil' soldier you ain't ready for war
Tyler too strong for y'all

16 novembre 2006

Tyler 22 : en kiosques

Here it is !

Le nouveau numéro de Tyler est en kiosques et, une fois de plus, c'est du très, très lourd...

A commencer par une interview EXCLUSIVE du plus grand joueur de basket de tous les temps : Michael Jordan !

Et ce n'est pas tout. Pour lancer la saison NBA comme il se doit, retrouvez également Tim Duncan, Boris Diaw et le légendaire George "The Iceman" Gervin dans nos pages.

Mais Tyler, ce n'est pas que la NBA, et c'est pour cette raison que Le Puzzle, Rafael Nadal, les Beastie Boys, Frank Ribéry, Colin Farrell, MC Circulaire et bien d'autres encore ont trouvé une place dans ce numéro d'exception.




Watch the style but also peep the lyrics...

PS : Des difficultés à trouver ce numéro de Tyler ? Pour connaître le point de vente le plus proche de chez vous, envoyez un mail à paulinez@tyler-magazine.com en indiquant votre adresse et nous vous dirons où le dénicher.

27 octobre 2006

Reverse #7 en kiosques

Le nouveau Reverse vient de sortir et il est chaud, chaud, chaud !

Boris Diaw, le cuvée 2006 des rookies NBA, un retour sur le mondial japonais, les joueurs à suivre en Pro A cette saison, le DVD du dernier tournoi Quai 54, la légende Hervé Dubuisson, vous trouverez tout ça, et bien d'autres choses encore, dans ce numéro.


Franchement, avec Tyler, Reverse et bientôt 23, qui a encore besoin des autres magazines ?

19 octobre 2006

Real recognize real!

En attendant le premier numéro de 23, le prochain Tyler, qui sortira en novembre, devrait ravir tous les fans mordus de NBA.

Pour la reprise de la saison, nous vous avons préparé quelques petites surprises dont une interview exclusive d'un ancien joueur des Chicago Bulls qui a les mêmes initiales que Marlène Jobert... Vous ne voyez pas ?

Pour paraphraser Rakim : "We ain't no joke"!!!!!



09 octobre 2006

23... bientôt !

Attention, attention !

Un nouveau mag devrait prochainement faire son apparition dans l'univers basket. Un hebdomadaire consacré exclusivement à la NBA !

Son nom ? 23, comme un certain MJ mais également comme un dénomé LBJ. Vous voyez où on veut en venir, n'est-ce pas ? Bref, le meilleur d'hier et le meilleur de demain réunis dans un même mag...



Pour en savoir plus et recevoir le premier numéro gratuitement, rendez-vous sur www.23basketus.com.

Faites passer le mot.

19 juillet 2006

Reverse #6 en kiosques

Nous le savons, vous le savez, ils ou elles le savent, bref, tout le monde le sait, Tyler, c'est comme la Bible, mais en mieux ! Mais Reverse, c'est comme tous vos magazines de basket favoris réunis, mais en 100 fois plus fort !

En un mot, c'est le Grant Hill de la presse basket : complet, spectaculaire et classieux !

Some serious shit...

14 juillet 2006

Tournoi Nokia Xball Playground de Dakar

Dakar, capitale du basket africain :
« Les meilleurs joueurs des playgrounds sénégalais se retrouvent en juillet au centre aéré de la BCEAO. Qui gagnera le trophée Abdourahman N’Diaye ? »

Lyrics : BPD

Bonjour à Tous,

Un petit résumé du 2ème week-end du Nokia Xball qui s'est tenu à Dakar ce week-end.
Plus de 1200 personnes y ont assisté.

Ce week-end, nous nous sommes concentrés sur éduquer les jeunes sur le fléau du Sida et les informer sur l'importance d'utiliser des préservatifs.

En Afrique, pas question de leur faire du mytho en leur cantonnant les histoires de "street credibility". On laisse ce mytho aux publicistes qui cherchent à vendre leurs produits. A quoi ça servirait après tout ? Quand tu es un basketteur pro qui gagne bien ta vie, honnêtement, a quoi peut bien te servir la "street credibility" ?

Le Xballplayground c'est aussi leur parler de la réalité de la société de consommation: être un "gangsta", un "pimp", une "bitch" : ce ne sont pas des exemples à suivre. On leur explique que ces artistes qui se dénigrent eux-mêmes et par conséquent contribuent à nourrir certains stéréotypes ne sont pas des exemples à suivre. Ils sont tous simplement victimes du syndrome de Willy Lynch dont la seule cure est : STAY IN SCHOOL OR GET AN EDUCATION : RESTE A L ECOLE OU EDUQUE TOI.

A la semaine prochaine pour l'avant dernier week-end du tournoi où se disputerons les quarts de finale.

Stay tunned on www.xballplayground.com


21 juin 2006

NBA Finals 2006 - Game 6


Le plus grand “come back” de l’histoire

Benvenido a Miami. C’est la fête à South Beach. Après avoir parfaitement entamé la série, les Mavs de Nowitzki s’inclinent 4 manches à 2 face au Heat de Miami, emmené par un Dwyane Wade élu meilleur joueur des finales haut la main.

Lyrics : Side'O

Comme le match 5, le match 6 fut serré jusque dans les dernières minutes. Un titre NBA se joue à pas grand-chose. Les trois-points de Terry qui ne rentrent pas, les lancers-francs réussis de Wade qui semble immunisé contre la pression. Pourtant, après avoir mené de 14 points en 1ère mi-temps, les Mavs n’ont jamais donné l’impression qu’ils pouvaient reprendre le match en main. Miami n’arriva pas à creuser un écart significatif (à cause en partie de leurs balles perdues, comme d’habitude) mais montrèrent un jeu plus collectif et équilibré. Disons que pour une fois, Wade ne fit pas tout, tout seul. Alors que du coté des Mavs, c’est un Dirk très incisif qui tenait la baraque, auteur d’une ligne de stat enfin digne de son rang (29 pts à 10/22, 15 rbs, 2 contres et 8/8 aux lancers-francs), suppléé en quatrième quart temps par un Stackhouse qui racheta son début de match raté, les Mavs ne shootèrent, encore une fois, qu’à 37%. Ils ne trouvèrent jamais leur rythme offensif et lorsque, sur la dernière action, Nowitzki enfermé dans une prise à deux trouve Dampier dans la raquette, celui-ci laisse échapper la balle. A l’image de la soirée des Mavs qui eurent l’occasion de prendre l’avantage, la défense du Heat n’est pas la plus hermétique mais ne purent capitaliser. En fin de rencontre, la défense de Miami se focalisa sur Dirk, forçant les autres Mavericks à prendre leurs responsabilités. Tactique payante. Le retour de Stackhouse après suspension ne suffit pas. Notons aussi l’absence de Van Horn, le remplaçant de luxe qui est décidément très cher s’il ne joue même pas.

Le Heat, quand à lui, nous gratifia du match le plus collectif de ces finales, compensant les maigres 24 minutes jouées par O’Neal à cause de ses 5 fautes. Shaq qui prit tout de même la bagatelle de 12 rebonds (et seulement 9 points). Ce qui n’est pas négligeable car Miami ne perd pas souvent lorsqu'il domine au rebond. Mais bon, on n'est pas encore à une fin de règne à la Chirac, mais Big Daddy vieillit et vite. Heureusement que Wade est jeune car ses 36 pts (10/18), 10 rbs, 5 passes, 4 interceptions et 3 contres (spectaculaires) firent la différence (vivement le championnat du monde). Il n’y a pas de hasard, le Heat a gagné les 4 matches où Wade a marqué plus de 35 pts. 4 matches d’affilés à plus de 35 pts qui rappellent un des dirigeants des Bobcats à sa plus belle heure. La draft 2003 vaut sûrement celle de 1996 ! Au coté de Wade, on retrouve une fois n’est pas coutume le role player oublié mais décisif lors de cette 6ème manche, Haslem, qui récolta lui aussi 10 rebonds et marqua 17 points, alors qu’il ré-aggrava sa blessure à l’épaule gauche lors du 1er quart-temps. Lorsque Haslem trouve son shoot à mi-distance, le visage de l’équipe floridienne n’est plus le même. Haslem qui ne fut pas drafté, joua en France pendant un an, et refusa quelques millions de dollars l’an dernier pour rester à Miami afin de concourir pour un titre. Pari gagné. Pari gagné aussi pour les papis du Heat : Payton et Mourning. Payton qui quitte la liste des joueurs avec le plus de matches de playoffs à son actif sans titre (152) et y laisse les Malone, Stockton et autres Perkins. GP qui était bien décidé à suivre O’Neal partout ou il irait afin de bénéficier d’une bague, alors que Michael Finley est probablement en train de se demander s’il n’aurait pas du quitter le Texas : 4 millions et un titre pour avoir parié sur les Spurs. Mourning, lui, qui a fait chanter Toronto jusqu’à ce qu’ils acceptent de le payer et de le laisser retourner à Miami, est sûrement le meilleur pivot remplaçant de la ligue, et fut décisif ce soir puisqu’il rattrapa les erreurs défensives des ses coéquipiers à cinq reprises. Son sens de l’anticipation ne s’est pas amoindri avec l’age, ni son enthousiasme. Kevin Garnett a l’air relax en comparaison. Ajoutons 8 pts et 6 rbs en 11 minutes pour l’ancien Hoya. Enfin, Walker prit 11 rbs et Posey lui fut préféré en fin de quatrième quart temps grâce à ses efforts défensifs. Quatrième quart-temps durant lequel Jason Williams joua beaucoup plus qu’a l’accoutumé. Meilleur passeur des Heat avec 7 passes décisives, il parait très inhibé depuis ses débuts tonitruants à Sacramento mais cette concentration sembla sûrement préférable aux yeux du coaching staff à un Payton trop dissipé, parlant beaucoup avec les arbitres.





Seulement deux équipes (sur 27) dans l’histoire des finales NBA étaient revenues d’un tel déficit pour gagner le titre : les Celtics en 1969 emmenés par Bill Russel lors de sa dernière saison, décrochant son 11eme titre en 13 saisons, et les Blazers de Portland en 1977, coaché par le légendaire Jack Ramsey, alors que Bill Walton n’avait pas encore obtenu le record du monde du plus d’interventions chirurgicales sur un seul homme. Mais, ces deux exploits se déroulèrent alors que le format des finales était en 2-1-1-1-1-1 et non pas le format d’aujourd’hui en 2-3-2. Dallas va ruminer tout l’été ce matche 3, durant lequel ils ont « bouffé la feuille » et peut-être perdu la série. Menant de 13 point à six minutes de la fin, ils s’inclinèrent de deux points. Au lieu de mener 3-0, la série fut relancée.

Pat Riley devient le deuxième coach de l’histoire à emmener trois équipes différentes en finales NBA et le troisième à gagner un titre avec deux équipes différentes, son denier titre remontant aux années 1980 avec les Lakers. Quatre ans après son dernier titre, O’Neal solidifie son statut d’un des meilleurs pivots de l’histoire. Rappelons qu’avant de se surnommer lui-même le MDE (Most Dominant Ever) O’Neal aurait du regarder les stats d’un certain Abdul-Jabbar qui lors de ces dernières finales, à l’age vénérable de 38 ans, afficha quatre matches à plus de 31pts, 11 rbs et 6 passes. Rendez-vous en 2010 Shaquille… Si O’Neal fut extrêmement plus mobile en défense cette année, force est de constater qu’il ne pèse plus sur un matche comme il y a encore trois ans. Evidemment, son inefficacité aux lancers-francs reste sa kryptonite. Superman ne finira peut-être pas en fauteuil mais espérons que Shaft n’ira pas trop au Burger King cet été et aura encore fin de victoires l’an prochain. Il avait annoncé à la ville de Miami qu’il lui amènerait son premier titre, il l’avait clamé si haut qu’on pu l’entendre jusqu’ à Los Angeles. Peut-être qu’en ce moment même une bouteille de Sprite vient de briser l’écran plasma retransmettant les finales NBA dans l’obscurité d’une villa au bord du Pacifique. Comme le disait le Grand philosophe Aristote : payback is a bitch…

Joueur du match et MVP : Dwyane Wade (en moyenne sur les six matches : 34,7 points, 7,8 rebonds, 3,8 passes et 2,67 interceptions)



19 juin 2006

NBA Finals 2006 - Game 5


Prêts pour un gros, gros match ? Parce qu'on a le pressentiment que ce soir il va y avoir un truc énorme. Wade a été complètement inarrêtable sur les games 3 et 4 et Nowitzki s'est fait lynché dans la presse pour n'avoir pas encore su porter son équipe vers la victoire à ces occasions. Il ne peut pas rester sur deux mauvais matches en adresse de suite et Wade ne peut pas non plus rester à ce niveau ad vitam æternam… Pas vrai ?

Lyrics : Théophile Haumesser

- On est tellement dans cette série, surtout après la superbe finale de Pro A un peu plus tôt dans la journée, que le thème de la soirée ce soir est "Time 4 Sum Aksion" de Redman

- Hé !!!, C'est quoi ce bordel, le match a déjà commencé, mais Canal n'a pas encore pris l'antenne… C'est une plaisanterie ou quoi ?

- Ça y est, ça démarre enfin. Un peu plus et Jerry Stackhouse allait appeler la chaîne pour se plaindre…

- On va avoir tout le match en léger différé, à moins qu'ils ne coupent un bout de la mi-temps pour récupérer leur retard. C'est vraiment abusé…

- Josh Howard renter un fade away sur Walker. Au cas où Riley ne l'aurait pas encore remarqué, 'Toine ne peut pas tenir grand monde dans la ligue et encore moins J-Ho…

- On dirait que le Heat a enfin retrouvé un jeu de passe. La balle circule bien et Antoine Walker a déjà refusé deux shoots, il va neiger ou quoi ?

- Score : Miami 0, Josh Howard : 4

- Walker a failli refuser un 3ème shoot… mais cette fois il a craqué et il a mis le 3 points

- Du coup, il en force un autre sur la possession juste après… brick !

- Nowitzki rentre son premier tir et Shaq se prend une faute offensive, sur le ralenti on ne voit pas trop pourquoi. Un mec de son gabarit est impossible à arbitrer

- Cette fois, Diop le ceinture avant qu'il puisse faire quoi que ce soit… le jeu de Miami se grippe à nouveau mais Wade plante un tir avec la planche

- Howard provoque un passage en force sur Walker. C'est vraiment n'importe quoi ! Dès qu'un joueur de se jette en arrière, les arbitres sifflent. Même Vlade Divac aurait honte…

- Wade provoque la seconde faute de Diop et ramène le Heat à -4 (11-7)

- Harris manque un lay-up et Wade lui montre comment on est sensé faire en plantant un 2 pieds 2 mains de l'autre côté

- 2ème faute de Haslem et Shandon Anderson débarque sur le terrain. On es tenté de se moquer, mais il a vraiment bien joué au dernier match

- Deux tirs à 3 pts de James Posey et de J-Will, Miami est devant 15-11. Temps mort de 20 secondes pour Dallas

- Canal essaie de rattraper son retard sur le direct en coupant les temps morts…

- Shandon Anderson joue comme si c'était 1997

- Dirk a retrouvé son shoot, surtout que Posey est trop petit. Ce qui montre à nouveau à quel point la défense de Haslem sur Dirk est impressionnante, il n'y a pas beaucoup de joueurs capables de lui rendre la vie aussi difficile

- Un plan incroyable sur lequel on voit Shaq caresser la bague de champion de Pat Riley

- Didier Mbenga is in the house! C'est hallucinant de penser qu'il y a deux joueurs sur le parquet qu'on a vu jouer dans la "petite" sale d'Alfortville : Haslem avec Chalon et Mbenga avec Charleroi…

- C'est fou de voir Shaq sortir sur le pick & roll avec autant d'entrain, alors qu'il avait toujours refusé de le faire pour ses coaches précédents. Comment Riley a réussi ça ?

- Les chants "Da-vid –Ha-ssel-hof " quand Dirk shoot les lancers-francs : dope!

- Dallas a enfin décidé de ne plus se faire marcher dessus par Flash, il se prend des prises à deux et même des prises à trois dès qu'il touche la balle

- KVH in da house !

- Score à la fin du 1er quart : 24-21 pour Miami

- Quand Shaq se retrouve face à KVH en attaque et qu'il voit qu'il n'y a pas de prise à deux, il a la même expression sur le visage que quand Oliver Miller rentre dans un resto et qu'il se rend compte que le buffet est à volonté…

- Les fautes de Dallas sur Shaq sont abusées. Ils n'attendent même plus qu'il ait la balle entre les mains et le ceinturent direct. Qu'est-ce qui est arrivé aux bonnes vieilles fautes anti-sportives ? Ce n'est pas du basket…

- Wade a vraiment du mal avec la défense de Dallas. Flip Saunders devrait prendre des notes…

- Ça y est ! Nous sommes enfin en direct !!! score 28-25 et 7:30 à jouer

- Wade rate un shoot, tombe avec un arbitre dans les photographes, et revient tranquillement ligne de fond pour recevoir une passe de Payton et dunker. Non seulement il est bon mais en plus il commence à avoir du vice…

- Marc Cuban porte un maillot de Stackhouse. Hé, ça va, ce n'est quand même pas comme si le mec était mort…

- Dallas revient à 34-34 après un 3pts de Howard et une interception de Terry

- Jet est on fire, il enchaîne deux tirs de suite, son niveau de jeu durant ces finales est vraiment incroyable. Il a clairement franchi un palier

- Et encore un 3pts pour Jet ! 43-38, est-ce que le match est en train de basculer ? Terry a mis les 10 derniers points de Dallas

- Howard et Terry on déjà 16 pts chacun…

- Encore Terry à trois points !! 19 pour lui

- + 11 pour Dallas après un deux plus un de Howard

- Wade n'arrive plus à rien, Miami ne pourra pas l'emporter s'il ne trouve pas la solution face à Marquis Daniels

- J-Will à trois points. 51-43 à la pause

- Howard et Terry on 19 points chacun. Pour le Heat, Wade est le seul joueur de Miami à plus de 10 pts avec 13, mais il est à 3/13 aux tirs…







- J-Will à trois points pour la première possession, ça en fait 6 de suite pour lui, à cheval sur la mi-temps

- Wade est complètement perdu. A près tout, il est peut-être humain…

- Il récupère une faute, mais il ne joue pas vraiment avec conviction. On dirait qu'il joue trop facile. Etrange non, quand on voit l'enjeu ?

- Vu son adresse ce soir, Nowitzki aurait plus besoin de Kitt que de David Hasselhoff pour s'en sortir…

- AJ est en train de péter un plomb sans qu'on sache trop pour quoi, il n'est pas loin de prendre une deuxième technique et de prendre un vol précipité pour Dallas

- Wade fait des erreurs de poussin maintenant, c'est vraiment étrange, il joue sur un faut rythme comme si ce n'était pas un match à enjeux

- Woooaaaahhhhhh !!!!!! Après avoir manqué deux-lancers, Shaq met un dunk de mammouth et rentre le lancer : 59-53

- Mais Dirk s'est réveillé, il a rentré deux tirs de suite

- Miami ne peut pas gagner si Wade ne se réveille pas, mais, en même temps, Dallas n'arrive pas à tuer le game. Shaq est bon, mais ses lancers-francs le tuent (1/8)

- Dallas 9/9 aux lancers, Miami 17/30

- 21 pts et 7 rbds pour Howard

- 63-56 Dallas

- Posey vient encore de se jeter sur un ballon, il est exemplaire en défense et dans l'engagement

- Wade joue enfin une pénétration à fond et se fait atomiser par Howard et Mbenga. Dallas envoie un message, mais Miami est revenu à -4 juste sur des lancers-francs (63-59)

- Howard est monstrueux !!!!!!!!

- On devrait surnommer Jason Terry "Slim Pun". A chaque fois que Miami bousille une possession trop précipitamment, il les punit à l'autre bout

- Déjà, quand Riley a fait venir Antoine Walker à M-I-A-Yo l'été dernier, on était surpris, mais quand on le voit jouer comme ça en finale, on se dit qu'il a dû se tromper et qu'il pensait faire venir un autre Walker… peut-être Samaki… ou même Kenny "Sky"

- Wade vient de rentrer deux jumpers de suite et pas des faciles. Peut-être qu'il y a un interrupteur on/off dans le dos et qu'on vient simplement de le rebrancher…

- Le Heat revit et Posey se sacrifie encore pour encaisser un passage en force. Il mérite d'être dans le 5 à la place de 'Toine

- Posey à trois points !!!!! 71-70 à la fin du 3ème. Miami est revenu, les premières possessions du 4ème vont être déterminantes

- Balle perdue de Walker. Do we need to say more?

- Encore un tir de loin de Wade sur Griffin, le Heat est devant

- Harris deux LFs réussis

- Petit hook de Shaq sur Diop

- Le match prend vie

- Deux rebonds offensif de suite de Howard plus la passe décisive pour le trois points de Terry : 77-74 Dallas

- Dallas score à nouveau par Dirk, ça va être chaud pour Miami qui rejoue trop à la cool, à commencer par Wade

- Cette fois, il va chercher les lancers-francs dans la peinture : 79-76

- Tout ce qu'il reste du Payton de Seattle… c'est la grande gueule

- Wade provoque encore une faute. A croire qu'il a étudié des cassettes de Sam Cassell. Il va sur la ligne quand il veut… Il remet le Heat à -1 (79-78)

- Quand on voit le nombre de fautes sifflées au rebond, on se demande si c'est vraiment le même sport qui était pratiqué par les Pistons et les Knicks du début des années 90…

- Dallas fait du Hack-a-Shaq dès la remise en jeu, il est tellement horrible aux lancers-francs que même sa femme ne veut pas regarder ça… Il en met quand même un sur deux

- Encore un tir de Terry, un tear drop au dessus de Shaq... mais Payton met un trois points en face (83-82)... mais Terry provoquer la faute de GP et marque le panier. Ce mec a des cojones en acier trempé. Plus 4 pour Dallas et Terry a 32 pts au compteur. Vu comment joue Nowtzki, il ferait un MVP potentiel des finales en cas de victoire des Mavs

- D-Wade est à 6-20 aux tirs mais il a 30 points, il faut dire qu'il a shooté 22 lancers-francs

- Encore du hack-a-Shazaam, c'est vraiment horrible… Shaq est à 2/12

- Riley est obligé de le sortir

- Howard met deux lancers : 88-84

- Wade un tir super dur avec la planche et la faute : 88-87 et 2:15

- Nowitzki est devenu la troisième option offensive après Terry et Howard. Il ne se démarque même plus…

- Encore un tir de Wade, il est trop fort, le Heat est devant d'un point. Quel joueur ! C'est incroyable quand on voit comment il jouait en première mi-temps. C'est exactement le type de retournement de situation dont Dirk est incapable. Il reste 1:40 à jouer. Temps mort Dallas

- Le public est maintenant debout

- Dirk égalise avec un premier lancer mais rate le second

- WADE WADE WADE WADE WADE WADE !!!!!!!

- DIRK DIRK DIRK DIRK DIRK DIRK !!!!

- Wade feinte, fait sauter Harris, contact, mais pas de coup de sifflet et il manque le shoot ! C'est peut-être le tournant du match ? Dallas a 16 secondes sur l'horloge des 24. C'est chaud !

- Passe de Dirk incroyable pour Dampier seul sous le cerlce pour le dunk. 10,1 à jouer, temps mort Heat. La balle doit aller à Wade

- WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAADDDDDE !!!!!! Pas de prise à deux, tir avec la planche, il égalise

- Temps mort, il reste 2,8 à jouer. Tir manqué de Terry, mais il a failli avoir un tir ouvert. 93-93 nous voilà en prolongations. Wade est à 39 points !

- Allez, petit pronostic : Miami va l'emporter. Wade est trop trop fort pour laisser ce match lui échapper. Mais c'est peut-être sur le banc que ça va se jouer, les coaches peuvent faire la différence.

- Le taf de Haslem sur Dirk est hallucinant. Wade score encore avec la planche, depuis que Dallas ne lui envoie plus de prise à deux, il est intenable.

- 6ème faute de Udonis, tir à 3 manqué par Terry, mais il provoque une faute en contre attaque après un tir manqué de Wade, c'est la 5ème de Posey. Il rentre les deux lancers 95-95

- Shaq + 2

- Harris égalise

- Encore un hack-a-Big Toe. Shaq sort, remplacé par J-Will

- Ça devient technique, Dallas fait une zone avec boite sur Wade dès qu'il touche la balle. Violation des 24 secondes… balle Dallas, 1:58 à jouer. Retour d'O'Neal en défense, les coaches ont tellement le crâne qui chauffe que la gomina de Riley est en train de fondre

- Damp brick un lancer mais met le deuxième

- Walker part en couilles, qu'est-ce qu'il fout encore sur le terrain ?!! Franchement, on préférerait voir Shandon Anderson ou même Michael Doleac… même Bob McAdoo en costard serait plus utile

- Howard rate deux lancers-francs, ses premiers manqués du match

- Payton met le lay-up de l'année pour passer au dessus de Dampier. C'est vraiment sa marque de fabrique ce tir : vintage glove

- Miami a besoin du stop de l'année sur cette possession, 29,8 à jouer

- DIRK DIRK DIRK DIRK DIRK DIRK !!! Fade away presque au buzzer des 24 au dessus de Shaq

- 100-99 pour Dallas et 09:1 à jouer. On sait que la balle va aller à Wade mais qu'est-ce que va proposer AJ comme défense ? Le titre se joue peut-être sur cette possession…

- Incroyable ! Wade réussi à provoquer la faute après avoir super mal débuté l'action. Il égalise à 100 partout, il y a un quiproquo entre les arbitre et le banc de Dallas. Ils donnent un temps mort aux Mavs après le premier lancer-franc réussi de Wade, alors que AJ le voulait après le second. Du coup, si Flash met le second, Dallas doit remonter tout le terrain et il ne reste que 01,9 au compteur

- Terry va parler à Wade pour lui mettre la pression, mais il ne tremble pas et met le second lancer-franc

- 101-100, victoire de Miami !!!

- C'était vraiment un match incroyable ! A l'image des playoffs de cette année

- Marc Cuban est fou de rage, mais il aura l'occasion de gaser à Dallas

- C'est seulement la deuxième fois de l'histoire qu'une équipe remporte les 3 matches du milieu à domicile

- La pression est sur les Mavs maintenant. Come on, Dirk show us what you got!!!!!

Joueur du match : Dwyane Wade (43 points, 4 rebonds, 4 passes et 3 interceptions)

18 juin 2006

Finale de Pro A 2006


Allez, il n'y a pas que la NBA dans la vie. Quelques heures avant un cinquième match que l'on pressent énorme entre Miami et Dallas, se jouait à Bercy la finale de Pro A entre Nancy et Le Mans, avec dans la balance, en plus du titre de champion de France, un ticket pour l'Euroleague ! Une affiche à ce point alléchante, avec deux des plus excitantes équipes de Pro A, que même France Télévisions était sorti de sa torpeur ancestrale pour diffuser le match en direct sur France 3 ! Incroyable, non ?

Lyrics : Théophile Haumesser

- A peine a-t-on pénétré dans la salle qu'on croit avoir des hallucinations. La salle est pleine ! Pour un match de Pro A à Paris !!!!! Je répète, la salle est PLEINE !!!! Et si Paco Rabanne avait finalement raison ? La fin du monde est sans doute proche…

- Visiblement, il n'y a pas un seul Parisien dans la salle parce que tous le spectateurs ont revêtu les couleurs de leurs équipes respectives

- Il fait chaud à l'extérieur, mais dans l'arène c'est la folie, avec tous ces spectateurs en blanc (pour Nancy ou Orléans et Châlons qui jouent la finale de Pro B ensuite), on se croirait presque à Miami avec leur campagne "White Hot"

- L'ambiance est vraiment incroyable, jamais vu ça pour un match de Pro A à Paris. La tribune de presse est placée juste devant une bande de supporteurs manceaux. S'ils ont un stock de klaxonnes dans leurs sac, l'après-midi va être longue…

- Présentations du MSB et on dirait qu'Alain Koffi a encore grandi

- Et merde, c'est encore Alain Dessenne qui anime…

- Pour l'entrée des joueurs nancéiens, c'est le délire. Le bruit est même assourdissant, on se prend à rêver de voir des matches du PBR dans une telle ambiance

- De tous les joueurs, c'est Cyril Julian qui reçoit la plus grosse ovation, juste devant son partenaire Maxime Zianveni

- Vu de près, Marques Green a vraiment l'air d'un nabot, Jermaine Boyette aussi

- Attention, événement ! Pour la première fois de sa carrière, un public de Pro A réagit aux invectives de Dessenne, on aura vraiment tout vu…

- Par contre, sa programmation musicale est toujours aussi ringarde. En gros, il passe les tubes qui faisaient bouger les "djeunes" dans les fêtes à nœud nœud de Tourcoing en 1998… C'est à tel point qu'on en viendrait presque à prier pour un petit 50 Cent, que Dee Nasty me pardonne…

- Le cinq majeur pour Nancy : Green, Julian, Zianveni, Boyette et Tariq Kirksay. Pour Le Mans : Yannick Bokolo, Alain Koffi, Pape-Philippe Amagou, Kenny Gregory et Eric Campbell

- La pression sur les deux équipes est palpable, à tel point que les deux joueurs sautent trop tôt sur l'entre-deux

- Première action pour Koffi, un petit hook à l'intérieur. C'est incroyable les progrès qu'il a fait en deux ans

- 2ème action, il provoque une faute de Julian. Balle sur le côté et Campbell rentre un trois-points

- De l'autre côté, Kirksay rentre un tir. Il est vraiment super polyvalent

- 3ème ballon d'attaque pour le MSB et la balle file à nouveau en dessous pour Koffi mais Il fait un passage en force. Cette année enfin, on a les ralentis sur l'écran géant

- Kirksay contre Gregory qui partait au dunk. A vitesse réelle, l'action avait l'air bonne, mais au ralenti on voit bien qu'il prend aussi le bras. Impressionnant quand même

- Les deux lancers sont ratés et Green score en pénétration de l'autre côté. 6-5 pour le Sluc

- On kiffe bien la balle blanche et bleue retenue utilisée pour la finale. Enfin une bonne idée marketing de la LNB

- Mad Max commence à se sentir en jambes mais il manque une claquette dunk

- DeRon Hayes manque un trois-points. il ne lui manque plus que les tresses pour nous faire penser à Sam Perkins à la fin de sa carrière, quand il a prolongé ses jours de joueurs en se reconvertissant en shooteur exclusif à trois-points et qu'il ne faisait plus grand-chose d'autre

- Cette fois c'est bon, Mad Max aplatit comme il faut un deux pieds deux mains en plein milieu de la raquette

- Trois-points en contre attaque de Green : 12-7 pour le Sluc

- Le Mans n'est pas vraiment dedans, on sent que les joueurs cherchent leur basket

- Temps mort et les éternelles Eurogirls débarquent en courant. Leur tenue aujourd'hui? Des jupettes écossaises de collégienne… Can the real Marc Dutroux please stand up?

- En tout cas, on apprécie le petit coup de Jay-Z, même si c'est sur le "Crazy In Love" de Beyonce

- De retour sur le terrain, Green crosse à tout va avant de planter un jumper : 14-7

- Enfin un tir réussi par les Manceaux : Campbell à trois-points, on dirait que le MSB est enfin près à jouer

- Besok prend sa deuxième faute sur un rebond et fait signe à Collet de le laisser. Il reste sur le terrain, 2:55 à jouer

- Gregory rentre un petit "runner" avec la planche de toute beauté. C'est exactement le genre d'action qu'on ne retrouve jamais dans des Top 10 mais qui est vraiment chaud à réaliser

- Blah ! Zianveni vient encore de fumer le cercle sur une pénétration. Il a vraiment une détente incroyable

- Il enchaîne ça avec un lay-up super haut, tout le monde s'attendait à le voir aplatir

- Jermaine Guice, JD Jackson et Jurica Ruzic rentrent sur le terrain, Collet veut jouer la fin du quart-temps à l'expérience

- Le score à la fin du 1er : 25-19 pour Nancy après un trois-points de Ruzic, Le Mans prend trop de points, s'il veut revenir, il va falloir serrer la défense

- Aperçus dans le public : Ronny Turiaff, Antoine Rigaudeau, Yannick Souvré, Yann Bonato et Fred Forte

- Guice se fait planter dans le parquet par Zianv' mais réussi quand même à rentrer le panier ainsi que le lancer-franc : 25-22 pour Nancy

- Le MSB score sur contre attaque après que Julian se soit fait contrer, on dirait que le "momentum" est en train de changer

- Bonne défense du Mans et 24 secondes du Sluc. Jean-Luc Monschau prend un temps-mort

- Whuuut?!!! MC Hammer ?!!!!! C'était déjà pourri en 1990 alors maintenant qu'est-ce que c'est censé être ? Rétro wack ?

- Sur une sortie de balle, Guice parle avec Ruzic et les deux hommes n'ont pas du tout l'air de se comprendre. Ils gesticulent en pointant chacun le doigt vers des parties différentes du terrain. De loin, c'est assez comique…

- Koffi prend sa troisième faute en essayant de contenir Green ligne de fond. "Rendez-vous en deuxième mi-temps, grand"

- Les supporteurs manceaux placés derrière moi demande des "marchés" sur chaque possession de Nancy. OK, ça va; c'est bon, on a compris le topo…

- A chaque fois que Le Mans revient à -1, Nancy enchaîne deux ou trois paniers pour reprendre de l'air

- Vu la chaleur dans la salle, on plaint vraiment la mascotte du Sluc…

- Besok plante un joli petit hook, puis provoque une faute, il fait revenir son équipe à un point (38-37)

- Ça va être chaud jusqu'au bout

- Besok prend sa troisième faute et fait signe à Collet de le laisser sur le terrain

- "Youuuu, showtime !" Est-ce que quelqu'un pourrait expliquer à Dessenne qu'il est assez normal que des joueurs de ce niveau rentrent des lay-ups et que ce n'est pas tout à fait ça le "showtime". Guess who's the wackest P.A. alive?

- Nancy n'a vraiment aucune solution pour stopper Besok

- Dernière possession de la mi-temps. Green joue un parfait pick & roll avec Julian qui manque de peu un petit hook. C'est vraiment bien exécuté, c'est exactement l'action que voulait le Sluc

- Score à la pause : 44-43 pour Nancy

- Cette première mi-temps était vraiment exceptionnelle, même si Le Mans n'arrive pas encore à jouer libéré, les deux équipes offrent vraiment un beau visage. Espérons que France 3 a suffisamment annoncé le match pour qu'il y ait des gens devant le poste…





- Par contre, le show brésilien est assez pathétique… On se tape de la vieille dance "Do Brasil" avec des nanas (peu) couvertes de déguisement à plumes. L'une d'entre elle perd un plume et Dubuisson sort de nulle part en courant pour la lui replanter…

- … just kidding Dub'

- René Le Goff arrive pour remettre le trophée de meilleur entraîneur de Pro B de l'année à François Peronnet, le coach de Châlons, et il se fait huer par le public. On ne sait pas pourquoi, et c'est d'autant plus drôle

- Il fait toujours une chaleur de dingue et le public est on fire !

- Nancy décide de jouer avec Max en dessous et ça paie : dunk facile!

- Green crosse tout ce qui bouge mais se fait salement bâcher par Koffi "Get back, little man !"

- Jermaine Guice manque un lay-up. OK, finalement, Dessenne avait peut-être raison de gueuler "Showtime !" tout à l'heure…

- Koffi met un petit fade-away sur la face de Julian. Il est vraiment de plus en plus impressionnant !

- De l'autre côté, Kirksay prend feu et plante deux tirs de suite, mais Guice rebondit avec un tir primé : 51-50 pour Nancy.

- Koffi met la balle en l'air et Mad Max s'en sert pour planter un smash de volley ! Ça n'a pas dû lui arriver souvent cette année…

- Kirksay feinte, prend la faute de Gregory et marque le panier pour porter le score à 54-50 après le lancer-franc. Au fait Claude, il est français maintenant Tariq…

- Enorme rebond de Koffi. Avec sa longueur de segments, sa détente, son sens du rebond, sa défense et son numéro 7, Andreï Kirilenko ne devrait pas nous en vouloir si on empreinte son surnom, AK 47, pour le prêter à Alain…

- Depuis son action en début de 3ème, Max est complètement hors du coup. Il vient d'enchaîner un "marcher", un contre en phase descendante et une passe directement dans les tribunes…

- Woah !!!! Bokolo vient de rentrer un tir à trois-points de super loin pour battre le buzzer. Le Mans revient à – 1 (58-57)

- Max sort enfin de sa torpeur. Il marque un panier et provoque la 4ème faute de Koffi. Ça va être chaud pour Le Mans…

- Bokolo score à nouveau puis met un contre MONSTRUEUX à Boyette en contre attaque. Une partie du public est debout

- Besok rentre un tir, les deux équipes sont à égalité pour la première fois du match (61-61). Il gueule vers l'arbitre, mais il avait bien le pied sur la ligne

- Le Mans a l'air complètement libéré

- Les deux équipes échangent les paniers et Besok fait passer Le Mans devant 69-68 sur un "deux plus un"

- C'est un des plus beaux matches de finale Pro A de l'histoire !!!!! Ça y est, c'est dit…

- Besok marque encore avec la faute. Il est complètement survolté, il tir la langue en direction des supporteurs manceaux. C'est un truc de dingue, il fait un match à la Mirsad Türkcan !!!

- TROIS POINTS DE BESOK !!!! C'est énorme, le MSB a 5 points d'avance (75-70)

- Besok manque un nouveau tir primé et Bailey en met un de l'autre côté, mais on sent que Nancy a la pression maintenant

- Bokolo rate un 3-pts mais prend un rebond de malade et provoque une faute. Il est en train de faire changer le cours du match

- Encore un tir de Besok, il est euphorique maintenant

- Gros rebond défensif de Bokolo qui provoque en plus une faute. Il fait une seconde mi-temps de titan !

- Campbell rentre un trois-points, 80-77 pour Le Mans. Le Sluc prend un temps mort, il reste 5:03 à jouer

- YEAAAHHHHHH !!!! Dessenne vient de se prendre un vent monumental en essayant de lancer une holla. Certaines choses ne changent jamais… et c'est tant mieux

- Kirksay score à l'intérieur en enfonçant le zen de Guice. Il a du trop écouter Mobb Deep dans sa jeunesse à New York "stab your brain with your nose bone"

- Encore Tariq à l'arrachée après s'être fait contrer. Il maintient Nancy en vie (77-80) et 3:51 à jouer

- Kirksay à nouveau et il provoque la 4ème faute de Besok

- Koffi rentre pour le Turc et dévie un rebond offensif vers Guice à trois-points : 83-79

- Zianveni a l'air complètement perdu. Il garde la tête baissée. Nancy a perdu son jeu et s'en remet à des actions individuelles

- Bokolo mène le jeu, enchaîne avec une super défense sur Mad Max qui partait en contre attaque, il fait un match monstrueux

- L'action d'après, il trouve Guice seul sous le cercle sur une remise en jeu, c'est fini pour Nancy

- Des dunks (Gregory/Zianveni), quelques paniers de loin (Bailey), la dernière minute est complètement folle mais c'est à sens unique

- Score final : 93-88 pour Le Mans et je me fais arroser par les supporteurs manceaux

- Husein Besok est élu MVP (26 points à 11/17 aux tirs), c'est mérité, mais c'est Bokolo qui a été le détonateur

- Après les désillusions des deux dernières saisons, Le Mans fait plaisir à voir mais on a mal au cœur pour Nancy qui perd sa deuxième finale d'affilée

- Les deux équipes méritaient vraiment une VRAIE FINALE, c'est à dire une série en au moins 5 manches, comme dans tous les pays de basket

- Le Mans a maintenant 3 ans garantis en Euroleague, le "pari jeune" a fini par payer, espérons que les autres clubs de Pro A en prendront de la graine…


16 juin 2006

NBA Finals 2006 - Game 4


Les finales NBA n’ont pas encore commencé

Lyrics : Side’O

- Vous savez ce qu’on dit ? Une série de playoffs ne commence pas avant qu’une équipe ait perdu à domicile. Le Heat de Miami égalisant cette nuit à 2 manches partout, les finales NBA ne font que commencer. Vivement Dimanche…

- Après leur victoire à l’arrachée de mardi dernier, le Heat se devait de frapper un grand coup pour sauver sa saison, et ce pour deux raisons. Premièrement, les matches 4 sont en général cruciaux. C’est là que les séries passent soit à 2-2 soit à 3-1. Et deuxièmement, avec le format des finales en 2-3-2, il est très rare de voir l’équipe n’ayant pas l’avantage du terrain gagner 3 matches de suite à la maison. Miami se devait de gagner avec la manière.

- C’est exactement ce que les hommes de Pat Riley ont fait, n’en déplaise à leurs détracteurs qui les avaient enterrés un peu vite. Débordants d’énergie, et emmenés par un Shaq rajeunie, les Floridiens ont asphyxié les Mavericks en défense. Score final sans appel 74 à 98.

- Mais ce ne fut pas sans mal, malgré les efforts d’un Dwyane Wade toujours aussi incisif (36 points a 13/23 aux tirs), l’équipe de Miami est capables de passages à vide assez pénibles à regarder. Car soyons honnêtes, les Mavs sont complètement passés à coté de leur matches (même Jason Terry, meilleur marqueur de Dallas avec 17 points à 8/18, mais sans aucune passe décisive) et ne sont revenus au score que lorsque Miami multiplia les pertes de balles en fin de 3ème quart-temps. Rien que 14 balles perdues en seconde période, le péché des Heat qui, une fois n’est pas coutume, ne furent pas le fait d’Antoine Walker. Un Antoine Walker qui bien qu’il joue son meilleur basket, reste un très mauvais complément d’O’Neal. Il doit avoir des photos compromettantes de Riley, ou bien ce dernier se sent obligé de faire joué un joueur qu’il a acheté à prix d’or. Car le facteur X de ces finales pourrait bien en fait être son remplaçant James Posey. Meilleur défenseur, et meilleur shooter que Walker, Posey n’a surtout pas besoin du ballon pour briller. Résultat des courses Posey marqua 15 points et pris la bagatelle de 10 rebonds en 26 minutes. De plus, l’argument selon lequel Walker serait un meilleur passeur, qui n’est pas faux dans l’absolu, s’effondre dès que l’on voit Walker servir Shaq à l’intérieur. Pour sa défense Walker n’est pas le seul Heat incapable de servir leur star au post bas. Aucune équipe n’a sûrement jamais aussi mal exploité la présence dominante du Big Aristotle. Car en définitive tout repose sur lui. Ce soir Shaq goba 13 rebonds (et Miami domina dans ce domaine 48 à 36), mais il fut surtout extrêmement actif et mobile en défense. Et il donna le ton pour le reste de l’équipe. Il prit même une faute technique en première mi-temps lui qui est si peu familier du fait. Tout le monde sait que Mourning va défendre corps et âme mais lorsque Shaq se décide enfin à sortir sur le spick and roll ou les shooters isolés, le Heat a un autre visage. Saluons aussi le fait que Pat Riley fit joué un défenseur expérimenté en la personne de Shandon Anderson, qui démontra ce soir qu’il pouvait encore contribuer, compte tenu que Williams et Payton n’arrivent pas à contenir les arrièrent Texans.

- Dallas, de son coté, ne trouva aucune réponse. Dirk était aux abonnés absents avec un 2 sur 14 au tir et Josh Howard ne fit pas mieux avec 1 sur 8. Toute l’inventivité de l’entraîneur de l’année qui alterna défenses de zones et défenses individuelles, et qui joua petit dès que Shaq n’était plus sur le terrain, n’y fit rien. Les Mavs ne réussirent même pas à capitaliser face aux trop nombreuses balles perdues de Miami. Il est très rare de gagner un matche de final NBA en shootant à 31%, et en ne marquant que 26 points dans la raquette contre 46. N’est pas phoenix qui veut… La défense, d’habitude très rugueuse des Mavs, ne réussit pas à compenser leur manque d’adresse, le Heat shoota un trop confortable 51%.

- Avec cette performance, les finales NBA sont relancées. Miami a enfin gagné un match avec la manière. Quelle manière, me direz-vous ? L’histoire reteindra que durant le matche 4 Michael Doleac et Jason Kapono ont tâté du cuir, c’est vous dire…

Joueur du match : Dwyane Wade (36 points, 6 rebonds et 3 passes)


14 juin 2006

NBA Finals 2006 - Game 3


Ce soir, Miami est dos au mur. Si la victoire n'est pas au rendez-vous, Shaq pourrait bien être du mauvais côté d'un sweep pour la deuxième fois de sa carrière. Après sa performance du deuxième match, il se doit de réagir…

Lyrics : Théophile Haumesser

- Comme dirait Rick Ross, bienvenu à M-I-A-Yo !

- Ça n'a rien de personnel, mais ça fait quand même bizarre de voir Adrian Griffin dans le cinq majeur pour une finale NBA…

- Pour la présentation du Heat, des slogans apparaissent sur l'écran géant : Courage, honneur etc. Pour une équipe avec Antoine Walker ?

- On ne sait pas si la NBA c'était mieux avant, mais malgré les spots et les animations, la présentation des équipes ne nous donne pas autant de frissons que lors des games au Chicago Stadium… Ah ma pauv' dame, à l'époque, ça c'était des finales…

- OK, une petite prédiction, ce soir Miami rejoue comme face aux Pistons et réussi enfin à passer la barre des 100 points pour l'emporter

- Toute la salle est en blanc et le public semble surchauffé, ça tue !

- O'Neal marque avec finesse sur un petit hook, ça part bien pour le Heat

- Hack-a-Shaq ! Déjà ?

- On a le sentiment que Shaq joue comme si sa légende dépendait de ce match. Il engrange un deuxième panier de suite, cette fois ses partenaires arrivent à le trouver

- En face, Terry et Howard font le métier : 5-4 pour les Texans

- Putain ! O'Neal vient de coller un bache à Howard, mais le tir est annulé pour goal-tending. Impressionnant quand même !

- Flash a l'air d'avoir remplacé la "femme invisible" ce soir, il enchaîne un "presque dunk" sur une assist de Shaq avec un tir à mi-distance. "Ce sport est trop facile! Non, non, c'est trooop facile"

- O'Neal vole un ballon des mains de Jason Terry. La coordination de ce type, pour sa taille et son poids, est irréelle ! Il enchaîne l'action avec une contre-attaque et une passe décisive pour J-Williams. + 4 Miami

- Encore une assist pour Shaq qui sert parfaitement Walker. Si le Heat veut s'imposer, il faut qu'Antoine monopolise la balle le moins possible. Miami ne peut pas compter sur lui comme créateur de jeu

- Passe laser de J-Will pour... Erick Dampier ! Dommage qu'ils ne soient pas dans la même équipe. On ne sait pas ce qui est le plus étonnant : l'erreur de passe ou que Damp ait réussi à capter la balle…

- Boom. Cette fois, J-Will fait une passe au bon joueur, Wade pour un dunk renversé…

- Mais il se prend une technique pour être resté accroché une demie seconde. C'est quoi ce délire, c'est Sarko qui arbitre ou quoi ?

- 'Toine rate un lay-up tout seul et Devin Harris réussi l'exploit de plaquer O'Neal au sol après le rebond ! C'est comme si Christophe Dominici pouvait plaquer Jonah Lomu…

- O'Neal marque ses deux lancers, ça fait bien longtemps qu'on n'avait pas vu ça

- Attention, Keith Van Horn vient de rentrer

- O'Neal lance une contre attaque en passant la balle directement à l'arbitre : Whuuut ?!!!

- Walker manque "ENCORE" un lay-up, heureusement Haslem suit avec une claquette dunk

- Dampier dunk et reste plus longtemps accroché que Wade tout à l'heure mais ne prend pas de technique : justice à deux vitesse, finalement, c'est peut-être plutôt Guy Drut qui siffle…

- C'est abusé, mais à chaque fois qu'il y a un gros plan sur Van Horn, on se surprend à chercher une vanne…

- Wade a déjà 11 points

- Pardon, 13

- De l'autre côté Dirk lance un air-ball (ça lui fait 0/5 aux tirs), heureusement, en bon partenaire, KVH fait oublier tout ça en se faisant contrer comme une "Scheiße " par Mourning. Ça c'est l'esprit d'équipe !

- Miami remporte le premier quart 29-21, sans vraiment dominer

- Woah ! Quand on voit comment sont gaulées certaines danseuses du Heat, on se croirait dans un épisode de Nip Tuck

- +10 pour Miami après un hook de Walker

- KVH se prend un passage en force, même George Eddy le gaze !

- On adore Dirk et tout, mais se faire crosser par Walker, ça fait franchement pas sérieux

- Excellente séquence défensive de Miami, on ne les avait pas encore vu jouer comme ça en finale

- Putain, O'Neal arrive à capter un passe toute pourrie de Walker et plante un dunk. Il a beau être plus gros et lent que jamais, Gros Shaq Papa a toujours d'aussi bonnes mains

- Nowitzki n'arrive toujours pas à rentrer le moindre shoot, on se demande s'il a déjà fait une mi-temps blanche depuis sa saison rookie

- Ça y est, il rentre son premier tir et, comme par hasard, Dallas revient à deux points après deux possessions bousillées par J-Will. Bruno Poulain : "Il faudrait le mettre au frais", Eddy : "Oui mais le problème c'est que Payton n'apporte rien !". Quelque part dans une cellule de dégrisement, Stan Van Gundy grille son coup de téléphone pour laisser un message ordurier sur la messagerie de Pat Riley

- Ok, maintenant Dirk enchaîne les fade aways sur la gueule des gens, c'est énervant d'être aussi bon…

- Jason Terry continue de jouer à un niveau hallucinant ! Trois points dans le corner : sweet. En fait, il apporte tout ce que devrait apporter Payton (sang froid, agressivité et leadership)

- C'est la troisième fois que Miami perd la possession pour un trois secondes. Je ne pense pas avoir déjà vu un truc pareil en NBA…

- Howard remet les deux équipes à égalité 40 partout sur un trois-points

- Williams commence enfin à prendre feu, il enchaîne deux tirs de suite avant de faire une passe parfaite pour un dunk de Wade ligne de fond… sauf que Diop lui colle un contre extraordinaire… sauf que Wade est une star et qu'il bénéficie d'une faute imaginaire…

- Walker manque ENCORE!!! Un lay-up…

- Stackshouse part au dunk plein champ comme à la bonne époque, mais manque la conclusion, c'est dur de vieillir…

- Et de 20 pour D-Wade

- En défense il y a deux côtés : le côté fort, côté ballon, et le côté faible, côté Van Horn…

- Wade prend sa troisième faute et rejoint le banc avec 21 points et 9 rebonds au compteur… mais aucune passe

- Après un début de match horrible, J-Will a très bien rebondi et porte l'avance de Miami à +9 (52-43) sur un tir à trois-points juste avant la mi-temps





- Le jeu à la con qu'on s'est tapé à la mi-temps est sans doute le pire truc ever ! Ils ne se rendent pas compte qu'il est 4h du mat' ici. On se croirait revenu aux heures noires du PBR avec les animations "beaufesques" d'Alain Dessenne

- 5-0 d'entrée de jeu de Dallas en moins d'une minute. Riley prend direct un temps mort de 20 secondes

- Wade pour Shaq, et boom !

- Et à l'opposé, O'Neal provoque un passage en force, on croit rêver

- Le hack-a-Big Toe continue, 3ème faute de Diop

- Dirk ne manque plus rien, sa courbe de shoot à trois-points est tellement haute que la balle sort de l'écran

- Dallas revient à -1

- Et Dirk se sacrifie en prenant un coup de coude de Shaq dans la mâchoire

- Terry score sur un tear-drop au dessus d'O'Neal, les Mavs sont devant 55-54. Miami est incapable de maintenir son niveau de jeu sur un quart temps plein

- 4eme faute de Dampier, le hack-a-Kobe-hater commence à peser lourd dans la balance

- Et merde, mon ordi vient de me planter. Le temps que ça reparte, Dallas est sur une série. Terry, Dirk et Howard redonnent 4 points d'avance aux Mavs

- Nowitzki refuse désormais de manquer le moindre shoot

- Heureusement pour Miami, Wade continue son show : petit dunk dans le trafic trop facile

- + 9 pour Dallas

- Wade coast to coast pour un autre dunk eeaaaaasy !

- Le Heat a l'air mal en point et retombe dans ses travers, il n'y a plus de jeu

- Le 4ème quart va être tendu…

- Score à la fin du troisième : 77-68 pour Dallas

- Si le Heat perd ce quart-temps, ça sent le sweep…

- Wade rentre un tir- à trois-points, ça lui en fait 30… mais il prend sa 5ème faute quelques secondes plus tard. Sans lui, Miami est cuit…

- Riley le laisse sur le terrain

- Payton devrait annoncer sa retraite tout de suite, il est archi cramé. C'est Stockton que le Heat aurait dû signer

- A l'image de son équipe Wade alterne le meilleur et le pire. On dirait qu'il commence à être crevé

- Walker joue tout seul et ce n'est jamais bon signe…

- Et dallas offre toujours autant de mouvement en attaque, les solutions arrivent de partout. C'est vraiment une démonstration de basket. Dallas arrive à s'adapter à tous les styles de jeu, des Suns au Heat en passant par les Spurs : impressionnant !

- Trois points de Jason Williams et si la solution venait de lui ?

- Dirk est trop énorme, il veut ce match !

- Payton ne peut plus défendre sur qui que ce soit, ni marquer, ça sent le sapin

- Terry continue de jouer toujours aussi bien

- Terry encore, sur exactement le même sytème : un pick & roll en tête de raquette pour un shoot tout seul. La défense est incapable s'adapter. Ce n'est pas pour en rajouter au sujet de Van Gundy… mais Riley a l'air complètement dépassé, tant comme coach que comme GM, surtout quand on voit le rendement de Payton et Walker…

- Heureusement que D-Wade est toujours sur le terrain, parce qu'il maintient son équipe en vie. Mais ce sont vraiment des exploits individuels. Le heat n'a aucun jeu

- Miami passe en zone façon les anciens du dimanche matin : easy J pour Harris

- Posey rentre un trois-points 91-84

- Wade rentre un shoot en sortie de pick & roll. La salle se réveille. La ligne de Dwyane : 37 points, 12 rebonds. Même en jouant en dessous de son niveau (quand même pas mal de tirs manqués près du cercle), le mec est un All-World potentiel

- Enorme rebond de Shaq

- Encore un move ligne de fond pour Wade, suivit d'une faute offensive de Dirk : "Nous avons un match messieurs dames !"

- Haslem manque un shoot et fait faute sur Dirk de l'autre côté. C'est peut-être le tournant du match. Dirk met les deux lancers. 93-88 pour Dallas

- Wade à trois points, la balle rentre et ressort, un truc de ouf !!!!

- Deux minutes à jouer en apnée

- Shaq sur la ligne après un trois-points manqué de J-Will

- Le premier rentre !

- Et le deuxième aussi !!!!

- Stack envoie un parpaing contre le cercle, possession Miami. Si le Heat veut faire quelque chose, il faut que Wade prenne le tir

- Il met le jumper !!!!!!!

- 1:15 à jouer, Miami est à -1

- Interception, faute sur Haslem, lancers francs

- On dirait que Dallas est en train de craquer. Haslem a manqué ses 4 premières tentatives mais cette fois il met les deux

- Miami mène, temps mort Dallas, il reste 1:03 au chrono

- Le 5 de Dallas : Dirk, Terry, Howard, Stack et Harris . Miami : Posey, Wade, J-Will, Haslem, Payton. Riley a sorti Shaq pour qu'il ne se retrouve pas aux lancers-francs

- Terry rate un tir et fait faute sur Posey dans la foulée

- Boing ! Posey rate le premier LF

- Il met le second

- Harris, lay-up face à Wade 95 partout

- Payton au buzzer des 24 !!!!!! son premier tir du game et il le rentre !!!!!!

- Plus deux pour les Floridiens et 9,3 secondes à jouer ! La finale a enfin débutée

- Le Heat vient de passer un 21-6 aux Mavs

- Drive de Dirk et faute de Haslem

- 3,4 à jouer, Dirk sur la ligne

- Le premier est dedans, 30 points pour l'allemand

- IL RATE LE DEUXIEME !!!!!!

- Wade prend le rebond (son 13ème) et Dirk fait faute sur lui

- 1,4 à jouer et Wade sur la ligne, il met le premier mais rate le second. Temps mort Dallas

- 1,0 à jouer 98-96

- Passe lobée ratée vers Howard, Wade parvient à dévier la passe, mais ça se joue SUPER haut ! C'est fait !!!! Miami a enfin remporté une manche

- Miami a beau avoir gagné, l'équipe n'a toujours pas développé de vrai jeu dominateur et a dû compter sur un Dwyane Wade de gala. Si Riley ne trouve pas la solution, Dallas peut préparer le champagne

Le joueur du match : Dwyane Wade (42 points, 13 rebonds et 2 passes)

12 juin 2006

NBA Finals 2006 - Game 2


Hier, le scénario était simple. Pour ne pas se retrouver dans une situation inextricable, Miami devait impérativement s'imposer à Dallas, pour reprendre l'avantage du terrain.

Lyrics : Théophile Haumesser

- La présentation des finales NBA de cette année est sans aucun doute la plus belle de tous les temps. Le montage avec toutes les images d'anciens champions (Bird qui agite sa serviette, MJ et son move de malade "up and under" face aux Lakers en 91, le discours de Rudy Tomjanovich après le doublé des Rockets en 95 etc.) est somptueux

- Pour le premier match, George Eddy était étonnamment classe, avec une petite chemise de beau gosse. Pour le Game 2, il a retrouvé sa tenue de VRP Dia

- 45638ème raison pour laquelle on aime la NBA : Mark Cuban et ses idées marketing. Voir la salle des Mavs éteinte avec tous les spectateurs qui agitent des pompons bleus phosphorescents, ça déchire !

- Première action du Heat et la balle file en dessous pour Shaq : deux points plus la faute…

- … mais il rate le lancer. Ça ne sent pas bon pour la suite si ça continue comme durant le premier match

- Dirk essaie de poster D-Wade et se prend un coup de massue de Shaq en se retournant : "Welcome to the finals, Dirk"…

- Quand on voit jouer Josh Howard, on se demande vraiment comment 28 équipes ont pu le laisser passer à la draft

- Cette fois, le "hack-a-Shaq" commence dès le début de la rencontre. Vu l'adresse d'O'Neal aux lancers-francs, c'est plutôt une bonne idée…

- Si ça continue comme ça, Steve Javie va être interdit de séjour dans les Texas. Après s'être fait détester des Spurs et de leur public entier, il vient de mettre un tacle à Jerry Stackhouse. Ouais, ouais, un bon vieux tacle des familles, jamais vu ça avant…

- L'attaque de Dallas est tellement bien équilibrée que ce n'est même pas drôle. En face, on dirait que les joueurs du Heat se sont rencontrés pour la première fois juste avant de rentrer sur le parquet

- A 6:49, Pat Riley prend un temps-mort, le score : 11-5, mais ça ne reflète pas vraiment l'impression de domination des Mavs

- C'est vrai que Jason Williams joue mieux depuis qu'il joue plus simple, mais on regrette quand même parfois le bon vieux "White Chocolate"

- Quand Dirk joue dos au panier, il est tout simplement inarrêtable

- 3:24 à jouer dans le 1er quart-temps et on se demande où est passé Dwyane Wade. Flash serait il devenu la femme invisible ?

- Darrell Armstrong kiffe tellement d'être en finale qu'il met même des claques sur les fesses du kiné

- La "femme invisible" vient de manquer un lay-back en 360, "jordanesque à l'aveuglette" dixit George

- Keith Van Horn est vraiment hallucinant. Il lui suffit de 2 minutes sur le terrain pour que son propre public commence à le huer

- Sur lancers-francs, Wade remet les deux équipes à égalité 16 partout. Incroyable quand on voit comment joue le Heat

- Même les arbitres ne respectent pas Van Horn. Il se fait emplâtrer par Alonzo Mourning en essayant de provoquer un passage en force et il se prend une faute alors qu'il est au sol et que 'Zo essaie de lui marcher sur la tronche pour aller dunker. Il y a des joueurs comme ça, qui ne devraient jamais quitter la fac…

- Ça y est, George commence à balancer : "C'est le pire quart temps que j'ai vu dans une finale NBA". Quand on voit le score, on ne peut pas dire qu'il en rajoute particulièrement

- Ça fait tellement longtemps qu'Alonzo Mourning n'a pas vraiment joué que les jeunes joueurs ne semblent même pas le connaître. Devin Harris tente un lay-up au buzzer et se fait renvoyer dans les tribunes…

- Youhouu ! Première action du second quart-temps : un shoot réussi de Van Horn

- La "femme invisible" est de retour : interception et un dunk fumant à l'opposé ! Flash is back ?

- Damn ! Van Horn vient de planter un trois points. On est revenu en 1998 ou quoi ?

- Blah ! Coast to coast de Wade, au final un dunk main gauche avec les appuis décalés !

- Boing ! Van Horn vient de briquer un trois points, vérification faite, on est bien en 2006…

- Josh Howard, y'a-t-il quelque chose que ce mec ne sache pas faire ? Vous l'aurez lu ici en premier : si les Mavs sont champions, il sera All-Star l'an prochain

- Séquence hallucinante où Shaq se retrouve en défense en un contre un face à Nowitzki et il arrive à le contenir

- Payton fait mal au cœur à voir, ce n'est plus "the glove", c'est la moufle

- 5:21 à jouer et Dirk est déjà 10 points et 9 rebonds. Comment on dit MVP en allemand ?

- Jason Terry vient d'engranger sa 5ème passe décisive sur un passe et va avec Dirk. Qui a dit que ce n'était pas un vrai meneur ?

- Sortie de temps mort et Shaq a l'air de fumer Walker. Juste avant de rentrer sur le terrain, il lui colle un coup de cuissot dans le cul, réalisant ainsi le rêve de tous ses anciens coéquipiers… Trop fort ce Shaq !

- Plus 9 pour Dallas sur un trois-points de Stackhouse. A l'opposé, la "femme invisible" fait une reprise de drible

- Bim ! Trois de plus pour Stack qui provoque au passage la troisième faute de Wade. Ça fait+ 13 au score et Wade prend une technique en plus

- Shaq a beau être énorme, personne ne semble en mesure de lui donner la bale. Il a pris trois shoots sur l'ensemble de la mi-temps

- Trois-points de MALADE de Stack pour clore la mi-temps, avec Payton sur sa gueule et en tombant en arrière. On est peut-être vraiment revenu en 1998…

- +16 à la pause. Le score ? 34-50 pour Dallas, c'est Maljkovic qui coache Miami ou quoi ?

- Shaq : 4 points (2/3 vaux tirs, 0/3 aux lancers), Wade : 7 points (2/7) et c'est le meilleur scoreur de son équipe… Dur à croire que c'est vraiment le même joueur qui tournait à plus de 60% de réussite face aux Pistons




- C'est tellement la merde dans l'attaque du Heat, qu'O'Neal manque même un tir tout seul sous le cercle. Une faute l'envoie sur la ligne et il met fin à sa série de LF's manqués en en rentrant enfin un

- Jason Williams est vraiment trop doué offensivement pour prendre aussi peu de tirs, il vient de planter un trois-points en première intention

- Le hack-a-Shaq continue et ça marche : 1/7

- "Whit Eboy" manque un double pas main gauche, on retire ce qu'on vient de dire sur lui

- + 19 pour Dallas sur un dunk de Dampier en contre attaque. On ne savait même pas qu'il pouvait encore courir…

- Temps mort de Miami. Quelque part dans un bar, Stan Van Gundy offre une seconde tournée générale de margaritas

- Dirk est tout simplement incontrôlable. Quand il prendra sa retraite, on devrait retirer son fade-away de la ligne des lancers francs en même temps que son maillot

- On sait qu'il a déjà reçu son trophée de coach de l'année, mais Avery Johnson mériterait d'en recevoir un second pour son taf pendant les playoffs. A son tableau de chasse : Popovitch, D'Antoni et bientôt Riley ? Ils ne respectent vraiment plus rien les jeunes…

- Aïe, gros plan sur Udonis Asleem sur le banc et il a un strapping énorme sur l'épaule. Visiblement, il s'est blessé en essayant de contrer Terry

- Antoine Walker plante un trois points mais le panier est annulé à cause d'un trois-secondes en défense. Pour reprendre les mots éternels de Faf La Rage "Putain, y'a tout qui chie !"

- On a rien contre les chearleaders ou les dunkers sur trampolines, mais putain ce qu'on aimerait voir Kadour Ziani faire son show pendant un match de finale NBA !

- Fin du troisième : 58-82. si ça continue comme ça, ça va être dur de rester éveillé jusqu'au bout du match

- Miami joue maintenant la "Van Horn offense" : celui sur qui Keith défend a le feu vert pour jouer le un contre un

- Du coup, Dallas enclenche la "Van Horn defense" : KVH retourne s'asseoir sur le banc. Il est fort cet Avery Johnson quand même…

- Sous l'impulsion de Walker, le Heat semble reprendre vie… jamais écrit une phrase aussi étrange…

- Whoah ! Harris vient de salement crosser Payton. Ce n'est plus la moufle, c'est la mitaine !

- La stat qui tue : "Miami biggest lead : 5 pts, Dallas : 27 pts"

- Bonne séquence de Miami qui revient à moins 16. Il reste presque neuf minutes, techniquement c'est possible de revenir, mais il faudrait pour ça que le Shaq de 2000 revienne sur le terrain… avec le Wade de la semaine dernière

- Antoine Walker part en vrille et de l'autre côté Terry plante un trois-points. Action suivante, Antoine se fait salement contrer par Dampier, mais qu'est-ce qu'il fout encore sur le terrain ?

- Quelque part dans un bar, Stan Van Gundy entame une chanson paillarde

- Le 5 pour Miami : Mourning, Payton, Walker, Posey et Williams, ça pourrait vite devenir vraiment ugly

- On sait qu'il est juste là comme assistant coach… et qu'il a au moins 55 piges, mais Miami devrait mettre Bob McAdoo sur la feuille de match. Quand on voit l'attaque du Heat, on se dit que Riley pourrait lui trouver une place dans la rotation…

- L'air de rien, le Heat revient à -12. Et si c'était le hold-up de l'année ?

- Hum, ou peut-être pas. Harris score, "and one"

- O'Neal scotché sur le banc avec 5 points au compteur. Même lui ne doit pas se souvenir de la dernière fois qu'un tel truc est arrivé

- Dirk finit de tuer le Heat avec un fade-away de "Schlampe". C'est qui déjà le MVP cette année ?

- Score final : 99-85 pour Dallas

- Game 3 mardi à Miami. Dans l'histoire, les équipes qui ont gagné les deux premiers matches l'ont emporté 27 fois sur 29. Ça va être chaud pour le Heat. "Can you dig it???!!!!!!"

- Quelque part à la sortie d'un bar, Stan Van Gundy se fait embarquer pour tapage sur la voie public, mais c'est le plus beau jour de sa saison

Joueur du match : Dirk Nowitzki (26 points, 16 rebonds, 4 passes et 2 contres)


10 juin 2006

NBA Finals 2006 - Game 1


La défense, clé du match

Lyrics : François Bocquier

24 points marqué par le banc des Mavs contre 2, seulement, par celui du Heat. 36,8% de réussite aux lancers-francs pour Miami, soit le plus faible pourcentage lors d’un match des Finales NBA. Ces deux statistiques suffisent à expliquer le succès, logique, de Dallas lors de ce Game 1.

Sous la houlette d’un Wade étincelant, le Heat a pourtant entamé la rencontre pied au plancher, convertissant 70% de ses shoots lors du premier quart-temps. Le match avait alors allure de tout pour l’attaque, très agréable à regarder. La suite allait être tout autre. Miami a compté jusqu’à 11 points d’avance, mais les Mavs ont ensuite re-serré leur défense et Jason Terry a été tout bonnement inarrêtable. Ne parvenant plus à "enruhmer" ses adversaires, la machine Wade s’est peu à peu "grippée" et ce sont les Mavs qui ont basculé en tête à la fin de cette première période (46-44), sur un tir au buzzer du discret Nowitzki (les prises à deux ont bien gêné l’Allemand qui s’en est alors remis à Terry).

Les hommes de Riley sont rentrés dans le rang avec un piteux 26% de réussite aux shoots au second quart-temps. La seconde période a été plus laborieuse et la fin du match s’est résumée à un festival de ballons perdus. Les hommes de Riley se sont montrés sans jus à la fin et Dallas a assuré sa victoire (90-80) à deux minutes du terme.

Ça fait donc 1-0 pour Dallas. Miami devra rentrer ses lancers-francs au prochain match. O’Neal est à 1-9, Wade à 6-10, trop faible pour les deux cadors du Heat, et le reste de l’équipe devra se montrer plus constant. A l’image sa saison, le Heat alterne le très bon et le très mauvais sur des périodes très rapprochées. Quant aux hommes du Capitaine Johnson, cette victoire doit les conforter dans leurs certitudes. Leur défense fait la différence et gagner alors que Nowitzki et Howard ne culminent en cumulé qu’à 26 points et 7-28 aux shoots, permet de voir l’avenir avec sérénité, car il n’en sera pas toujours de même.

Homme du match : Jason Terry (32 points)