28 décembre 2006

25 décembre 2006

The Godfather of Soul : 1933-2006



Le parrain a montré la voie pendant des décénies, à ses filleuls désormais de prouver qu'ils sont dignes de lui et de reprendre le flambeau. Lourde responsabilité...



James Brown, rest in peace

23 décembre 2006

Christmas spirit







C'est juste histoire de se mettre dans l'ambiance...

17 décembre 2006

Knicks basketball 202



S'ils ne sont pas capables de gagner un match à domicile, que les Knicks apprennent au moins à perdre avec dignité...

16 décembre 2006

13 décembre 2006

Less du Neuf et Hocus Pocus : deux bonnes raisons d'écouter à nouveau du rap français

Dur, dur au XXIe siècle de trouver le "rap français de demain" dont on avait tant rêvé. Heureusement, dans leurs coins, des lyricistes passionnés continuent d'affiner leurs plumes et de gonfler leurs beats à l'hélium. Hocus Pocus et Less du Neuf ont des parcours différents mais partagent, semble-t-il, une certaine idée du Hip Hop et de la responsabilité que cette culture place sur les épaules de ceux qui s'en revendiquent.

Chacun à leur manière, ils s'efforcent de faire avancer "le truc" dans une direction dont ils n'auront jamais à rougir... pas simple à l'heure où le rap de France s'empêtre dans des clichés de plus en plus navrants. Or il se trouve justement que ces deux groupes sortent chacun un album en cette fin d'année 2006.

Pour Less du Neuf, il s'agit de Tant qu'il en est [encore] temps, une mixtape signée DJ Lusitano, sur laquelle on retrouve l'essentiel des a capelas de leur dernier opus (l'excellent Tant qu'il en est temps), plaqués sur de instrumentaux US. Un exercice de style intéressant, même si les productions originales de DJ Ol’ Tenzano n'ont rien à envier à celles de DJ Premier, Havoc ou du D.I.T.C., qui prêtent ici leurs beats aux lyrics de Kimto et de Jeap12.

LESS DU NEUF & DJ LUSITANO, Tant qu'il en est [encore] temps, Le Val Music/2Good
LESS DU NEUF, Tant qu'il en est temps, Le Val Music/2Good
www.lessduneuf.com
www.myspace.com/lessduneuf




Quant à Hocus Pocus, ils sortent, le 26 décembre prochain, la réédition de leur premier album, 73 touches, agrémenté de sept remixes et inédits percutants. Un vrai petit bonheur à ne rater sous aucun prétexte. Si vous voulez savoir tout le bien que nous avons pensé de l'album, jetez donc un œil ici. Et si vous avez déjà en votre possession la première version de ce LP, "Dig This, "J'attends remix" ou les titres avec Kohndo et Mr. J. Medeiros, des Procussions, devraient vous convaincre, à eux-seuls, d'investir aussi sec une partie de vos euros de Noël...

HOCUS POCUS, 73 touches, On And On/U.L.M.
www.hocuspocus.fr
www.myspace.com/hocuspocushiphop

11 décembre 2006

Le Top 10 de Tyler pour 2006

Avant de passer dans l'année "double James Bond" (2-007), voici le moment idéal pour jeter un coup d'oeil dans le rétro et voir quels sont les albums qui, pour Tyler, ont défini le son de 2006.

SELF SCIENTIFIC
Change
(Angeles Records/Nocturne/On The Corner)
Damn, those guys ain't no joke ! Tout droit sortis de L.A., Chace Infinite et DJ Khalil, alias Self Scientific, sortent un album énorme. Lyrics intelligents, présence au micro de véritable vétéran, beats innovants et percutants, cet album met un sacré coup de pression. On sent chez Khalil les influences musicales de New York et de Los Angeles, mais le bonhomme se crée un son à lui, une nouvelle voie totalement originale. Quant à Chace, le gaillard s'adapte à toutes les situations : compteur d'histoires (l'excellent "Live & Breathe"), MC conscient ("Change"), cracheur de rimes de haut niveau ("King Kong", "Futurist"…), rien ne lui est impossible. L'osmose entre les deux partenaires est idéale et laisse présager de bien belles choses pour la suite. A ne pas manquer !

J-DILLA
Donuts
(Stones Throw/PIAS France)
Dernier album à être sorti du vivant de Jay Dee, Donuts a fortement marqué les esprits, tant par sa qualité propre que par sa valeur testamentaire. Dans quelle direction Jay allait-il ensuite s'engager, y a-t-il réellement des messages à déchiffrer entre les titres des morceaux et les extraits de conversations qui parsèment le disque ? Autant d'interrogations laissées sans réponses. La seule certitude, c'est que Dilla était bien l'un des plus grands comme le démontre à l'évidence ce LP, qui n'a d'ailleurs rien d'un album instrumental classique. A la différence des beats-cd's habituels, chaque titre est structuré de façon minutieuse et semble porter en lui une histoire ou un sentiment fort et précis. A écouter et à réécouter sans relâche car Donuts est loin, très loin, d'avoir livré tous ses secrets...

KOHNDO
Deux pieds sur terre
(Green Stone/Ascetic Music)
Depuis son départ de La Cliqua, il y a déjà plusieurs années, Kohndo n'a cessé de prendre de l'altitude. En dépit de son titre, ce nouvel album lui permet de décoller une bonne fois pour toutes. Une plume fine et affûtée, des beats empreints de soul et de jazz, des scratches qui électrisent, une voix qui accroche l'oreille et un flow limpide qui ferait même oublier la technicité de son écriture, Kohndo a visiblement tout compris. "Faiseur de pluie", "Qui nous représente ?", "Microphoné sans holster", "Antidote", ce LP regorge de petites pépites qui se révèlent à chaque nouvelle écoute. Les participations de Slum Village et de Dwele finissent de faire de ce disque une totale réussite.

EL DA SENSEI
The Unusual
(Fat Beats/2Good)
Retour gagnant pour l'ancien des Artifacts. El Da Sensei nous sort un album "à l'ancienne" qui n'aurait pas déparé s'il était paru à le fin des années 90. Les beats sont percutants et bien choisis (Illmind, J-Rawls, K-Def, DJ Revolution…), les invités peu nombreux mais talentueux (O.C. et Sean Price) et le MC hôte particulièrement en verve. Une combinaison idéale qui réjouira sans aucun doute les fans du gaillards, notamment à l'écoute de titres tels que "Gunblast", "Hold On", "Crowd Pleasa" ou encore "Lights, Camera, Action". Du bon gros son comme on l'aime, le tout à la sauce Newark.

AMMONCONTACT
With Voices
(Ninja Tune/Ping Pong)
La collaboration de Carlos Niño avec je jazziste Dwight Trible nous avait tellement séduite qu'on attendait avec impatience de voir dans quelle direction il se dirigerait ensuite. Finalement, c'est avec son groupe Ammoncontact que Mister Niño remet le couvert. Ce nouvel opus leur permet d'inviter une tripotée de vocalistes, de lyricistes et de musiciens en tous genre à venir poser sur leurs prods Hip Hop-jazzy-electroniques. Dwight Trible, Lil' Sci, Brother J, Yusef Lateef, Daedelus, Abstract Rude, Prince Po et bien d'autres encore se sont donnés rendez-vous sur ce très beau disque, diversifié et surprenant à souhait. Encore une bonne pioche signée Ninja Tune.

ROCE
Identité en crescendo
(No Format/Universal Jazz)
Rocé a pris son temps, mais ça valait le coup. Presque cinq ans après Top Départ, Identité en crescendo se place sur un tout autre plan. Fini le rêve d'être un rappeur apprécié de son microcosme, Rocé veut être une voix reconnue par tous ceux qui ont un cœur, une conscience et une paire d'oreilles bien accrochée. Largement inspiré par l'attitude et les valeurs du free-jazz, il n'a pas hésité à collaborer avec des légendes du genre, tels qu'Archie Shepp, Jacques Coursil ou Antoine Paganotti. Acide et pertinente, sa plume cherche à toucher "l'un" pour atteindre "le multiple". Des titres tels que "Ce que personne n'entend vraiment", "Aux nomades de l'intérieur", "Seul" ou "Amitié et amertume" placent Rocé dans une case à part…

GNARLS BARKLEY
St. Elsewhere
(Warner Music)
D'un côté, l'un des producteurs les plus hype et intrépides du moment (Danger Mouse), de l'autre un rappeur/chanteur aussi talentueux que sous-estimé (Cee-Lo). Le résultat de leur rencontre ? Un album complètement fou et délirant qui va de la soul au rock en passant par à peu près toutes les fusions possibles et imaginables. Le premier single, l'incroyable "Crazy" a rendu complètement dingues les Anglais, au point de faire monter en flèche le buzz de ce duo de choc qui n'a décidément pas froid aux yeux. Gnarls Barkley est prêt à vous rendre craazzayyy !

EXILE
Dirty Science
(Sound In Color)
Que ce soit avec son groupe, Emanon, ou par les prods qu'il réalise pour d'autres artistes ("Pearly Gates" sur le dernier Mobb Deep notamment), Exile devrait faire pas mal de bruit dans les années à venir. Son premier album solo, Dirty Science, met la barre très haut pour les apprentis producteurs. En 19 titres, le beat-maker californien fait une petite démonstration de diversité et d'efficacité. Il faut dire également que la liste d'invités (Slum Village, Ghostface Killah, Oh No, M.E.D., Kardinal Offishall…) lui permet de s'éclater comme il faut et de faire passer ses instrus à un autre niveau. Un premier LP qui promet…

LUPE FIASCO
Food & Liquor
(Atlantic/Warner)
Lupe Fiasco a de nombreuses qualités mais celle qui le différencie certainement le plus des autres rappeurs, c'est qu'il n'a pas peur d'être différent ! De la pochette au choix des prods, en passant par l'image de jeune homme bien sous tout rapport, voire même de "nerd", qu'il s'est forgée, Lupe se pose comme un artiste à part, avec son univers propre et sa personnalité. On attendait peut-être presque trop de ce premier album, mais l'animal réussit malgré tout à nous satisfaire et à s'imposer comme un MC avec lequel il faudra désormais compter. Kick, Push, Kick, Push, Kick, Push…

J-DILLA
The Shining
(BBE)
Il aura fallu le décès prématuré de Jay Dee pour que le monde reconnaisse enfin son génie. Cet album posthume permet de prendre une dernière fois la mesure de son talent. A-t-on déjà vu un producteur Hip Hop avec une palette aussi large que celle de J-Dilla ? Sans doute pas. Sur cet album, on retrouve toutes les facettes de son style. Rugueux ("Jungle Love", "Over The Breaks"), mélodique ("So Far To Go, Love"), spatial ("Dime Piece", "Love Movin'") mais toujours percutant et DOPE !!! Disciple de Tribe, Pete Rock et les autres, Jay est parvenue à amener leur science du sampling vers des sommets qu'ils n'avaient jamais entrevus. La légende de Dilla continue de s'écrire…

04 décembre 2006

Elzhi : Le MC le plus sous coté du monde !


Ok, ok, ok. Quand on prononce le nom de Slum Village, la personne qui vient immédiatement à l'esprit c'est bien sûr Jay Dee. Et c'est normal.

Sans son génie, Slum V n'aurait même sans doute jamais sorti d'album et vous ne seriez pas en train de lire ces lignes. Mais depuis que Dilla a quitté le groupe (et depuis sa mort), il existe une autre raison de se réjouir à chaque nouvelle sortie du crew de Detroit : Elzhi !

Depuis qu'il a rejoint le groupe (c'est à dire à partir de l'album Trinity), ce ne sont plus seulement les beats qui sont à couper le souffle mais également les flows. Si vous avez un album de S.V. sous la main, réécoutez n'importe lequel de ses couplets et vous verrez ce que je veux dire...

Technique, posé, intelligent, polyvalent, ce mec n'a quasiment aucune faille. Mais, plus que tout, c'est l'incroyable aisance qu'il a à incorporer des structures de rimes complexes dans ses textes qui stupéfie. Une simple écoute du titre "Hiding Place" par exemple, sur l'album The Minstrel Show de Little Brother, suffira à vous éclairer sur le sujet.

Mieux ! Jetez donc un oeil à la vidéo que voici. Il explique tout ça lui-même à la perfection.

03 décembre 2006

Ghost is back !

Booom ! Moins d'un an après avoir sorti l'excellent "Fishscale", Ghostface Killah est déjà prêt à enchaîner avec un second opus chez Def Jam.

"More Fish" devrait sortir ce mois-ci et promet d'être de la même teneur que son prédécesseur. Pour fêter tout ça, voici une petite vidéo CULTISSIME ! C'est un peu "La minute nécessaire de monsieur Cyclopède", mais façon Pretty Toney...

Enjoy!

01 décembre 2006

Nas - The World Is Yours (Q-Tip Remix)

Avant Kelis, avant "Nastradamus", Puffy, will.i.am, les embrouilles avec Jay-Z, les tatouages débiles, la réconciliation avec Jay-Z et tout le reste, quand les téléphones portables ressemblaient encore à des talkie-walkies et que Shaq jouait toujours à Orlando, Nas c'était ça :



"Now the shit is explained/I'm takin niggaz on a trip straight through memory lane"

Knicks basketball 101



Hé, quand on voit à combien d'essais Nate Robinson a eu droit lors du dernier concours de dunk, on peut comprendre qu'il soit surpris que ça ne se passe pas de la même façon en match...